Le chat n'aura plus froid aux pattes

Because the sun is là. Et c'est quand même pas mal. Pas grand chose sur des lectures en cours aujourd'hui mais plutôt sur d'autres envies de mots. Ceux d'Elisabeth Badinter, par exemple. Loin des médias et des journalistes qui sortent trois phrases d'un livre rédigé par une philosophe, bref une femme qui pense (ouh, la, la), pour créer une polémique. Puisque ce temps médiatique ne vit que d'émotions et de polémiques aussi vites sorties, aussi vites enterrées. Pas le temps de réfléchir, de débattre, d'argumenter. Non. Il faut des larmes, des mots qui choquent, des phrases répétées ad nauseam. L'époque est lénifiante et ceux qui se veulent méchants pour mettre un peu de piment sont surtout très cons. Je pense particulièrement au Zemmour qui fait l'article à la tévé et a eu récemment de belles phrases sur l'homosexualité avec toujours cet applomb sidérant, mélange de contentement de soi et de faux savoir à vomir.

Il faut donc les lire ces livres plutôt que d'écouter les autres en parler souvent mal (schizophrénie, je dis ton nom). Elisabeth Badinder est une intellectuelle, elle est donc en alerte et elle joue son rôle de vigie. On a besoin de ces guetteurs, moi, en tout cas. Elle donne à penser, à réfléchir, à débattre donc à échanger vraiment. Trop de blabla... comme chantait une princesse il y a quelques lunes. Non pas celle de Monaco, plus bas encore plus bas.