Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
RoseSelavy
Archives
RoseSelavy
27 janvier 2010

Les visages de Jesse Kellerman

Lorsque ce livre est arrivé, on en parlait déjà beaucoup dans la presse. Je ne peux pas dire que je l’attendais avec impatience, ne connaissant pas l’auteur, mais bon, les rumeurs (on ne dira jamais assez combien il faut s’en méfier !) étaient plutôt flatteuses. Je passe sur le commentaire d’Harlan Coben en 4ème de couv., cet auteur n’étant pas dans ma base de fétiches, loin s’en faut. C’est toute contente que j’ai commencé l’ouvrage en question. Je dois dire que les premiers chapitres sont prometteurs. Atmosphère et personnages sont bien dessinés, l’auteur connait son affaire. Il nous promène dans l’univers des galeristes new-yorkais avec beaucoup d’aisance et nous accroche rapidement avec la découverte d’un artiste génial, totalement inconnu, et porté disparu. La recherche de ce mystérieux peintre constitue le fil de l’histoire avec, en ombre chinoise, l’histoire de la richissime famille Muller dont est issue le narrateur. Comment ces deux histoires se recoupent-elles, voilà qui fait le sel de cette aventure dans laquelle on peut également voir la création de l’Amérique : l’arrivée des migrants au 19e siècle, la difficile intégration, l’ascension sociale progressive et vertigineuse, les codes qui régissent les familles accédant à un nouveau statut social, etc.
L’intrigue est très bien menée, l’auteur sait capter l’attention et conserver un rythme tenu… presque jusqu’au bout. Car, une fois de plus, la chute, réellement prévisible et d’une grande platitude, fait retomber le soufflé. Je suis donc restée sur ma faim…

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité